mercredi 26 novembre 2014

un devoir de mémoire sur la grande guerre

Bonjour, ce message est particulier :

La Bibliothèque Sonore enregistre et diffuse sur RCF les biographies des témoins de la grande guerre chaque dimanche à 10h 45. 
Dans le cadre de cette émission, le comité de rédaction RCF de la BS a eu connaissance d'un texte, écrit par une donneuse de voix, Maryse Roumengous de Lézignan,  intitulé : " devoir de mémoire". 
En cette année anniversaire du début de la grande guerre, son témoignage est représentatif de la prise de conscience que nous devons TOUS avoir pour les sacrifices exigés de ces hommes et femmes. 
Même s'il est un peu long et inhabituel, le texte est reproduit ci-dessous en avant première.
Lu par Jeanine Hérédia, donneuse de voix à la BS, ce texte sera diffusé le dimanche 7 décembre à 10h 45 sur RCF.

Un devoir de mémoire :
Parti à la guerre à vingt ans et mort pour la France, oublié sur le Monument aux Morts de son village, François ROUMEGOUS, y sera inscrit quatre vingt dix ans après. (16 mars 1895-26 mars 1916)

Tout à  l'origine de cette histoire, une curiosité pour savoir qui étaient ces ancêtres qui m'avaient légué un nom  griffu, un peu difficile à porter. Cela m’a d’ailleurs  conduite, aidés par des colistiers bénévoles à entreprendre des recherches généalogiques approfondies et passionnantes.

Car il paraitrait qu’il est plus facile d’aller de l’avant quand on sait d’où l’on vient. 

Puis la même curiosité m’a fait souvenir de ce jeune grand-oncle "mort pour la France" lors de la grande guerre. 

De lui, je ne connaissais que son prénom : François.
Sa photo en vareuse  militaire était restée  accrochée très longtemps dans la salle à manger de la maison familiale avec cette médaille en argent terni  ornée d’un ruban vert et jaune accrochée au cadre en plâtre mouluré. 

J’étais presque la seule à avoir gardé le souvenir de son visage rond au sourire malicieux, de sa moustache, de ses yeux pétillants  sous son képi placé de travers. 
Et j’avais remarqué, étonnée, qu’il avait au menton la même fossette que mon père.

La saga familiale le disait disparu le dernier jour de la guerre, là bas dans le froid de la Champagne, si loin de son village du midi.

C’est vrai qu’il m’intriguait et que  je voulais en savoir plus sur cet éternel jeune mort qui souriait si gaiement dans son cadre doré.

Ouvrant la boite infernale de la boucherie inimaginable que fut ce conflit, de plus en plus atroce à mesure que je m’enfonçais dans les recherches, j’ai patiemment mené une véritable enquête dans les nombreux sites consacrés à cette guerre. J’ai exploré les Archives départementales de l’Aude et d’ailleurs, les registres matricules, les journaux de guerre. J’ai suivi les campagnes de son régiment, le 415ème d’infanterie, les récits, les retraits du front, les mouvement offensifs. J’ai été ballotée par étapes, d’une côte à l’autre, d’une crête à l’autre, d’un village mort  à un autre où il ne restait que trois granges, les engagements des bataillons. J’ai croulé sous  les compte-rendu des offensives et contre- offensives, regardant les photos insupportables  et lisant les listes des morts de ce terrible carnage. 
En m’appropriant cette histoire de nations en guerre, celle-ci devenait peu à peu  l’histoire de ma famille. 
 Des  bribes diffuses m’en était revenues, mince trame où il fallait renouer la broderie d’une vie entière.
 Au village où commençait le labour des terres pour préparer les vignes au repos de l’hiver, l’ordre de réquisition des chevaux était arrivé comme un coup de semonce annonçant le malheur.
Comment survivre sans les chevaux ? Qui irait aérer ces terres rouges, rudes d’argile qui collait aux sabots ?

Qu’a-t-il pensé, François quand, avec son père, mon arrière grand-père, il a conduit le Rouge à la gare voisine, le faisant sortir de l’écurie sombre et fraîche, en dessous de la maison, lustrant son poil une dernière fois avec l’étrille en fer, car il voulait le faire beau et brillant, pour l’honneur du vaillant animal,  caressant ses naseaux si doux qui frissonnaient de crainte et l’incitant à grimper dans le wagon qui allait l’amener à la guerre lui, grande bête familière qui n’avait connu que la vigne et le bruit des collines?

A traîner les canons, agenouillé parfois dans la boue, le mors haut comme dans les photos que j’avais feuilletées avec horreur et celui qui le guidait n’était même pas le même qui l’avait tant de fois attelé à la charrette chargée des comportes de raisin, suintantes de jus, vibrantes d’abeilles ivres. 

Tous ces chevaux morts….leur grand corps abandonnés au revers d’un talus…

Qu’a-t-il éprouvé,  François, en revenant seul à la maison, son père enfui dans les vignes pour y pleurer?

J'ai retrouvé ainsi, pas à pas, son parcours militaire, avec, dans les oreilles,  comme un écho grondant qui venait de loin, le fracas épouvantable des assauts, les hurlements de souffrance et de désespoir, le cri terrible des canons, la peur résignée des hommes lorsqu’ils devaient monter assurer la relève dans les tranchées.

Dans les journaux de l’époque, j’ai trouvé ce compte rendu « Le 25 Septembre, sous les ordres de son Chef, le Lieutenant-colonel STRUDEL, le 415ème a donné l'assaut, drapeau déployé, tambours battant, a gagné d'un seul élan près de 4 kilomètres de terrain, pris des canons, fait des prisonniers, et, après un combat de 4 jours et 3 nuits, a maintenu définitivement les positions conquises. A perdu son chef, tombé face à l'ennemi, après être sorti des tranchées en tête de son Régiment. »

Pas à pas, je suis allée ainsi à sa rencontre puis enfin,  j’ai découvert le lieu où  il a été blessé d’un éclat d’obus lui ayant perforé l’estomac pendant la deuxième bataille de Champagne.

C’était à Perthes les Hurlus, qu’il est tombé, face à l’ennemi lui aussi… Près de ce petit village de 156 habitants en 1914, disparu ensuite sous un orage qui dura quatre ans et qui déversa tant d'éclairs et tant de foudre que maintenant, dans ce site ravagé, il ne reste que quelques ruines et le souvenir de ce qu’il a été. 

28 septembre 1915.
Il avait vingt ans

Patiemment, je me rapprochais de lui, François, à travers tous ces signes.
Cela m’a conduit à l’hôpital Dominique Larrey et à sa tombe, dans le carré  militaire des morts de 14-18 du cimetière de Versailles  où il a été enterré après six mois d'agonie, le lundi 26 mars 1916.

Il venait d'avoir 21 ans depuis un mois, François.
Tant de souffrance et tant d’espoir anéantis. 

Il y a quelques jours, de passage par là bas,  je suis allée le voir enfin…

Je l’ai vraiment retrouvé dans ce carré K où s’alignent sagement morts allemands, britanniques, français métropolitains et coloniaux sous un gazon vert sur lequel commencent à tomber les feuilles de l’automne. 

Mort pour la France.

 Mais bien que le bulletin de décès ait été  retranscrit dans le registre des actes d’état civil du village où il habitait avec sa famille et  d’où je suis d’ailleurs issue, je ne comprenais pas  pourquoi son nom était absent du Monument aux Morts du village.

Je me souvenais que, dans mon enfance, lors des cérémonies du 8 mai et du 11 novembre, on se tenait, nous,  les enfants des Ecoles,  un peu raides d’émoi dans  nos habits du dimanche et nos souliers bien cirés, chacun serrant un petit bouquet de fleurs, dans le jardin du Monument aux Morts, devant cette plaque de marbre noir surmontée des palmes du martyre. 

J’avais lu tant de fois, inscrite en lettres dorées, la liste de  27 jeunes hommes sacrifiés, dans ce conflit épouvantable  qui allait laisser bien des familles effondrées et des villages exsangues. 
François n’y était pas.

La veille, l’instituteur nous avait convoqués au défilé aux morts de la  guerre avec cette phrase un peu obscure à nos jeunes esprits: Faites votre devoir, ils ont fait le leur. 

Je  me souvenais des coussins piqués de bleuets en tissu à proposer à l’assemblée avant que le cortège ne s’ébranle, du Jardin près de l’église, clos de grilles vertes, de l’odeur des buissons de boules de neige en fleurs en mai et celui des chrysanthèmes et du buis en novembre…des anciens combattants des deux guerres, le visage grave, des habitants du village, rangés en demi-cercle et des drapeaux frangés d’or raide et lourd. …. Et de l’attente qui peu à peu faisait taire les voix jusqu’au silence absolu.

Après un roulement de tambour, dans un instant pesant,  le Maire du village appelait alors un à un et à haute voix,  les « enfants du village, ces jeunes hommes qui étaient partis vaillamment défendre la patrie ».   
Suivait l’appel aux morts….

Après  chaque nom, nous, les enfants actuels, nous répondions d’une seule voix : Mort pour la France.
Cela faisait un bourdonnement solennel et creusait encore une fois cette saignée irréversible dans un monde rural, dans les forces vives du village qui ne s’en relèvera pas.

Mais lui, François,  il n'avait jamais  été nommé. 
Oublié, oui, oublié comme tant d’autres  dans d’autres villages, d’autres villes.

Pourtant, il était parti là bas donner sa jeunesse,  sa vie s’en était allé au fil des jours…..loin de sa famille et de son petit pays. 
Pas juste, pas juste…..

Avait-il choisi ce destin, celui de tuer et d’être tué, de souffrir et de faire souffrir, de mourir à vingt et un ans ?

 Il était fait, comme beaucoup, pour une vie modeste, dans une maison où viendrait vieillir doucement son père et où une jeune femme remplacerait sa mère déjà partie. Il rentrerait tous les soirs, brûlé de soleil ou de grand vent,  dans la raideur de vêtements teintés du sulfate dont on soigne la vigne, dépliant ses doigts meurtris pour ouvrir le buffet à quatre portes qui continue à vivre maintenant chez moi, pour y prendre le pain……. 
 Un bonheur simple ….
 Au lieu de cela, il a eu une croix blanche après des jours de terreur et de résignation.

Alors, le désir absolu  de voir son nom  gravé auprès de celui de ses compagnons et qu'on lui rende enfin hommage m’a envahi comme un fleuve sauvage. 
Il le fallait,  que cela soit. 

N’était-ce pas pure justice à lui   rendre, à ce jeune homme pas né pour être soldat.… 

Ma demande en Mairie fut entendue. 
Enfin,   après tant de frustrations, de  recherches et de démarches, j’y étais arrivée….

Le 11 novembre 2006, un cortège composé des membres de la famille dispersée dans la région, au gré des mariages et du travail, des deux seules nièces survivantes et qui ne l’avait que furtivement connu, de petits et arrières-petits neveux, de délégations des Anciens Combattants rescapés de toutes les guerres, de  plusieurs corps constitués (les prisonniers de guerre, les gueules cassées...), les élus,  les gens du village a accompagné jusqu’au Jardin du Monument aux Morts où elle a été déposée une plaque portant son nom : François ROUMEGOUS. 


Tant d’émotions contradictoires m’ont envahie alors.
Très intense, ce moment où il fut réuni à ses camarades.
Colère et révolte envers tous ceux qui veulent les guerres.  
Reconnaissance justifiée que la Nation et son village lui devait et que j’avais obtenue.
Immense satisfaction en pensant au vibrant devoir de mémoire que l'on venait de rendre à ce jeune soldat, oublié pendant 90 ans. 
En paix,  ayant conclu cette quête difficile par ce moment unique où son nom a, pour la première fois, été prononcé devant tous.   

Et depuis, François rejoint ses camarades  à chaque cérémonie commémorative de ces conflits sanglants, barbares pour qui tant de jeunes ont perdu leur vie.

Petite anecdote émouvante.......Malgré nos recherches, nous avions perdu l'espoir de retrouver  cette fameuse photo dans la nouvelle maison familiale quand deux heures avant la cérémonie, ma sœur m’a appelée et m’a dit: « Je l’ai ! »

Alors, je l’ai porté fièrement,  moi, son arrière petite-nièce,  tout devant, en tête du cortège.
Son sourire a parcouru les rues de son village.
Je l’ai posé doucement sur les marches du Monument aux morts, à côté de la plaque portant son nom et je me suis reculée.
Les drapeaux des délégations se sont abaissés dans un dernier hommage si plein de respect et de compassion que j’en ai frissonné comme le faisait aussi cette petite fille dans le temps.
Ce fut très difficile.

Et toi, François, qu’as-tu pensé?

Puis il y a eu dans le soir qui tombait, quelques discours et  un clairon qui a sonné l’appel aux morts…… 


Maryse Roumengous, 

Pour la Bibliothèque Sonore de Narbonne et de l’Aude 

Carré militaire de Versailles

la cérémonie de reconnaissance
 

François Roumegous


vendredi 21 novembre 2014

notre partenaire radio RCF améliore ses services rendus

bonjour,

depuis septembre 2014, la bibliothèque sonore de Narbonne et de l'Aude diffuse deux émissions sur la radio RCF : 
  • le vendredi à 11h 20, c'est une chronique décrivant les services et les activités de la BS
  • le dimanche à 10h 45, c'est la vocalisation du livre : "500 témoins de la grande guerre"
Les émissions hertziennes FM peuvent être écoutées en direct :

Carcassonne : 103.0 MHz
Castelnaudary : 89.3 MHz
Lézignan : 102.9 MHz
Limoux : 87.7 MHz
Narbonne : 98.2 Mhz

Mais aussi sur le site web : http://rcf.fr/radio/RCF11

OR : depuis le 7 novembre, on peut aussi REECOUTER en téléchargeant en différé (c'est à dire en podcast) les émissions passées des chroniques de la BS. on peut aussi s'y abonner (simple inscription, service gratuit) pour ne manquer aucune émission de la BS.

RCF en direct sur le site web :


RCF en différé :


c'est un nouveau service qui va permettre aux auditeurs de retrouver les informations déjà diffusées par la BS.

vendredi 14 novembre 2014

Les 28 nouveautés du mois d'OCTOBRE 2014.





                                               Littérature, Belles-lettres

CHRAÏBI Driss
       231  LA CIVILISATION, MA MÈRE!.. durée :  3 heures 58
              Deux fils racontent avec tendresse la vie de leur mère dans le Maroc des années 1930 jusqu'à l’Indépendance du pays. Au fil des pages,  grâce à ses deux garçons, cette femme prend son destin en main. Avec ce roman engagé, Driss Chraïbi célèbre l'émancipation des


                                                          Romans, Récits

AIREL Juliette
     9440  TRENTE-PLANES. durée : 5 heures.
                 Jeune normalienne, Josette se trouve, pour son premier poste d'institutrice dans un village d'altitude, confrontée à la rusticité des montagnards, l'illètrisme et le peu de présence des enfants en classe. Elle gardera le souvenir de la beauté des paysages découverts au fil des saisons.


COELHO Paulo
       237  ADULTERE. durée : 6 heures 57
                    Linda a 31 ans et, aux yeux de tous, une vie parfaite : elle a un mari aimant, des enfants bien élevés, un métier gratifiant de journaliste et  habite dans une magnifique propriété à Genève. Cependant, elle ne supporte plus de faire semblant d être heureuse quand, en vérité, elle  ne ressent rien d autre qu’un sentiment grandissant d apathie et d indifférence. Jusqu'au jour où...

COHEN Thierry
      234    SI UN JOUR LA VIE M'ARRACHE À TOI .durée :  8 heures 45
                      Tout les oppose. Leur éducation, leur classe sociale, leur schéma de vie. Pourtant, en dépit du fossé qui les sépare, en dépit de toute  rationalité, Gabriel et Clara s'aiment. Puis, un jour, le destin s'en mêle... Gabriel doit alors affronter une épreuve terrible, par amour pour


FLAUBERT Gustave
      230  SALAMMBO. durée : 12 heures 37
              Les mercenaires qui ont combattu Rome pour le compte de Carthage se sont révoltés. Sur le conseil du grand prêtre, Salammbô, fille d'Hamilcar se donne à Mâtho qui lui restitue le voile sacré de la déesse lunaire, Tanit.


FOENKINOS David
                            PRIX RENAUDOT 2014.
          238. CHARLOTTE . durée :4 heures 30
                   Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu'elle était enceinte .Portrait saisissant d'une femme exceptionnelle, évocation d'un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d'une quête. Celle d'un écrivain hanté par une artiste, et qui part à sa recherche.


GENEVOIX Maurice
        227  FATOU CISSE durée4 heures 40
                  Il s'agit d'une femme et d'une mère. Fatou Cissé fut longtemps servante dans une famille française dont le départ la rend à la vie indigène,et restera marquée à jamais par ces années vécues auprès des blancs. Là sera l'origine du drame qui soulèvera sa vie de mère.


GOUNELLE Laurent
        226  LE PHILOSOPHE QUI N'ETAIT PAS SAGE . durée : 6 heures 48
                 Une tribu au cœur de la forêt tropicale, reconnue peuple le plus heureux de la terre. Survient Sandro, jeune philosophe. Poussé par une  vengeance personnelle, il fait le vœu de détruire l'équilibre de ses habitants et de les rendre malheureux à vie. Il va devoir affronter Elianta..


HEMINGWAY Ernest
       235  POUR QUI SONNE LE GLAS. durée : 5 heures 19
                   Ce livre est une ode au peuple espagnol tel qu'a pu le voir Hemingway et montre les différences entre le mode de pensée anglo-saxon et  le sens du destin des Espagnols.


LE GENDRE Olivier
     9488  CONFESSION D'UN CARDINAL . durée : 15 heures.
                   Un cardinal à la retraite, livre dans ses mémoires, son diagnostic de l'état de l'Eglise ; il s'interroge sur le sens de son action passée à la tête d'un des ministères du Vatican, tandis qu'il finit sa vie dans un centre de soins pour enfants porteurs du virus du sida. Pour le  christianisme, qu'est-ce qui est essentiel, qu'est-ce qui est secondaire?


MAALOUF Amin
       233  SAMARCANDE. durée : 11 heures 06
                  Le manuscrit d'Omar Khayam dont on découvre la gestation et la disparition reparaît à la fin du XIXe siècle. Un jeune américain parviendra à se le procurer en Perse (Iran) au début du XXe siècle. Le pays connaît alors de nombreux soubresauts auxquels ce jeune sera
mêlé...


MARTIN Frédérique
      9398  LE VASE OÙ MEURT CETTE VERVEINE. durée : 4 heures 40
                     Parce que leurs enfants ne peuvent les héberger ensemble, Joseph et Zika se retrouvent séparés après 56 ans de vie commune.



MARTIN LUGAND Agnès
       223  ENTRE MES MAINS LE BONHEUR SE FAUFILE. durée : 6 heures 32
                  Depuis l'enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l'aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n'ont toujours vu dans ses ambitions qu'un caprice : les chiffons, ce n'est pas « convenable ». Et Iris,  la mort dans l'âme, s'est résignée. Aujourd'hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s'être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin…



MODIANO Patrick
                       PRIX NOBEL DE LITTERATURE 2014
     9492  POUR QUE TU NE TE PERDES PAS DANS LE QUARTIER. durée : 4 heures.
              « – Et l'enfant? demanda Daragane. Vous avez eu des nouvelles de l'enfant? " Aucune. Je me suis souvent demandé ce qu'il était devenu...  Quel drôle de départ dans la vie...


        232  QUARTIER PERDU . durée  4 heures 16
                   Une fois de plus, sous la plume de Patrick Modiano, une jeunesse se laisse prendre aux sortilèges d’une ville nocturne qui n’en finit pas  d’offrir ses charmes et ses secrets.


O'CONNOR Flannery
       9485  LES BRAVES GENS NE COURENT PAS LES RUES. durée  7 heures 30
                       Dans ce recueil de nouvelles publié en 1963, l'auteur dépeint toute une humanité en proie à la violence, la mesquinerie, la jalousie, la superstition. Il se dégage de ces récits une fantaisie et un humour grinçant jusque dans le tragique.


ORMESSON Jean d'
      9487  COMME UN CHANT D'ESPERANCE. durée : 1 heure 40
                   A partir d'une promenade dans nos origines, ce livre raconte l'histoire de l'univers. Sous les traits d'un détective métaphysique, Jean  d'Ormesson mène l'enquête et tente avec gaieté de percer ce mystère du rien, c'est à dire du tout. Ravissements et surprises sont au rendez-vous de son épatante entreprise.


TADJER Akli
        225  LES THERMES DU PARADIS. durée : 6 heures 22
               Adèle, directrice de pompes funèbres, célibataire et très mal dans sa peau, fête ses 30 ans. C'est alors qu'elle rencontre Léo, très beau, noir et aveugle. Une grande histoire d'amour racontée avec beaucoup d'émotion et d'humour.


TRENDEL Guy
        224  L'ALSACE AU MOYEN AGE . durée ; 12 heures.45
              CHRONIQUES INSOLITES  ET   VERIDIQUES.                                                                
                  30 chroniques retracent l'histoire de l'Alsace médiévale: arrivée des Alamans; vie dans les palais mérovingiens; naissance du duché d'Alsace; Serments de Strasbourg; églises et commanderies...


VARGAS Fred
        9390   SANS FEU NI LIEU - voir N° 187- durée : 6 heures36.     
                     C'est  un crétin ou quoi, ce type ? Louis Kehlweiler s'énerve. Cette histoire ne tient pas debout ! Il ne fait de doute pour personne que Clément Vauquer est bel et bien coupable des deux meurtres dont on l'accuse.



                                                    Essais, Ecrits divers

AMIEL Christiane
         9370  LES CONVERSIONS DE LA VIGNE. durée : 0 heures 45
                         En Languedoc, la surface cultivée en vigne a diminué, les cépages et les mode de
plantations ont changé, les cabanes s'effondrent doucement, les haies vives ne sont plus
entretenues...Nous sommes sans doute à la fin d'une époque mais peut-être pas à la fin du monde de la vigne.



                                                                Nouvelles

IZZO Jean Claude
        229  VIVRE FATIGUE .durée : 1 heures 46
                      Sept nouvelles sur la ville de Marseille et la vie des petites gens : Théo, Gianni, Marion ... Une réflexion sur l'existence .mais Est-ce vraiment la vie ???


                                        Romans policiers, Espionnage

CHRISTIE Agatha
        221  LE SECRET DE CHIMNEYS . durée : 6 heures 44
                      Anthony Cade, jeune Britannique désargenté, gagne sa vie en faisant le guide touristique en Afrique australe pour des compatriotes  aisés. Il rencontre par hasard une de ses vieilles connaissances, Jimmy McGrath, qui lui confie un paquet reçu par la poste, contenant
 les mémoires du comte Stylptitch, ancien Premier ministre du royaume de Herzoslovaquie, décédé en exil à Paris …


       236  TÉMOIN MUET . durée : 8 heures 36
                     Toute la maisonnée est contrariée après l’accident qui a failli coûter la vie à tante Emilie : une chute sur la balle du chien  malencontreusement abandonnée dans l’escalier... Mais plus elle y pense, plus Miss Emilie Arundell est convaincue qu’un de ses proches essaie
de l'éliminer.


SIMENON Georges
        222  L'AFFAIRE SAINT FIACRE . durée : 4 heures 13
                      Où un dîner livre l'énigme " Un crime sera commis à l'église de Saint-Fiacre pendant la première messe du jour des Morts. " Tel est le  message reçu par la police de Moulins qui en a averti la P.J. de Paris. Maigret se rend aussitôt dans ce village de l'Allier où il a passé son
enfance ; son père était le régisseur du château


       228   MONSIEUR GALLET, DECEDE. durée : 4 heures 23
                      Cette nouvelle enquête de Maigret nous transporte à Saint-Fargeau, près de Paris, puis à Sancerre où le commissaire a établi son quartier général. La machine est en route et rien ne résiste à la logique du locataire du Quai des orfèvres.



                             Biographies, Généalogie, Mémoires


ASSOULINE Pierre
        239  LE DERNIER DES CAMONDO .durée : 9 heures 39
                   La saga des Camondo, de l'Inquisition espagnole au génocide nazi en passant par le ghetto de Venise et les palais de Constantinople,  n'est pas seulement un récit historique retraçant l'épopée de ces grands seigneurs séfarades. C'est aussi une méditation sur la solitude
 d'un homme abandonné par sa femme, inconsolé de la mort de son fils, qui consacra sa vie et sa fortune à reconstituer au cœur de la  plaine Monceau une demeure aristocratique du XVIIIe siècle,

                                        Histoire vécue


GIBAUD Stéphanie
     9471    LA FEMME QUI EN SAVAIT VRAIMENT TROP. durée : 7 heures 25.
                    En 2008, une femme courageuse et intègre va s'opposer à son employeur, la Banque Suisse UBS en refusant d'être complice d'une évasion fiscale.

Bientôt une permanence de la BS de Narbonne et de l’Aude à Carcassonne



Le 28 octobre, Gilbert Joly et Elie Couzinié, accompagnés de Patrick Lacastagnerade, du Lion’s Club, ont été reçus à la Médiathèque GRAIN D’SEL de Carcassonne par Magali Arnaud, Vice-Présidente de Carcassonne Agglo, et Cécile Vettoruzzo, Directrice de la Médiathèque.

Cette réunion avait pour objet l’éventuelle mise en place d’une permanence hebdomadaire de notre Bibliothèque Sonore à la médiathèque GRAIN D’SEL , rue Fédou à Carcassonne. 
Nous avons détaillé les principes et le fontionnement de notre Bibliothèque (enregistrement des livres, gratuité des prêts de livres et de revues,  serveur national… etc).  Le principe est admis comme s’inscrivant bien dans les missions de la Médiathèque.

Une Convention de collaboration vient d’être proposée à la signature du Président de Carcassonne Agglo, pour une mise en place début 2015.

Cette permanence se tiendra le jeudi et sera assurée par les membres du Lion’s Club de Carcassonne.


Cette présence à Carcassonne améliorera notre quadrillage du Département de l’Aude et, souhaitons-le, nous amènera l’adhésion de nouveaux Audio-Lecteurs et donneurs de Voix.